Entre Vannes (Morbihan) et La Baule (Loire-Atlantique), l’estuaire de la Vilaine, fleuve breton, a permis depuis un siècle, grâce à la richesse de ses nutriments, de développer la culture de la moule Mytilus edulis, pour faire de Pénestin (Morbihan) la capitale de la moule de bouchot de Bretagne Sud. Les parcs à bouchots de Pénestin sont constitués d’alignements de pieux, régulièrement espacés, dits « bouchots à moules ». Ils sont visibles tout au long des 25 km du littoral, en passant par la plage de la Mine d’Or aux falaises ocres, site géologique classé de Pénestin, où, sur les plages animées par la rencontre de la pêche et du tourisme, se côtoient pêcheurs, tracteurs, promeneurs et pêcheurs de moules à pied, qui pratiquent cette activité de loisir. Implantés à partir de la fin du XIXe siècle, les bouchots produisent des coquillages renommés pour leur qualité, due à la richesse et à la pureté des eaux de l’estuaire. La zone de production s’étend de la pointe du Halguen, à Pénestin, à la baie de Pont-Mahé à Assérac (Loire-Atlantique), à l’intérieur des terres, et, à l’extérieur, sur la côte Atlantique jusqu’à la pointe du Bile. Une trentaine d’entreprises mytilicoles produisent des moules de bouchot sur 215 ha de concessions situées dans l’estuaire de la Vilaine.
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Inventaire National du Patrimoine Culturel Immatériel / PCI LAB