Ferinarte Foire de Trujillo Extremadure Espagne 30 avril – 3 mai 2015

Ferinarte 2015, l’artisanat dans un cadre architectural et urbain majestueux

Une cinquantaine d’artisans ont participé à la 2ème édition de Ferinarte dans la ville historique de Trujillo d’où Francisco Pizzaro est parti à la découverte du Pérou en 1527. Vente de productions locales, poterie, céramique, dinanderie, maroquinerie, verrerie, bijoux, marionnettes, remise des prix de la tradition et de l’innovation, démonstration 3D de l’école de Design de Mérida, rencontres commerciales avec une délégation d’acheteurs espagnols, français et portugais ont ponctué cet évènement. Nos coups de coeur vont au cuir, sellerie-maroquinerie d’ El Gardanes Artesano et à la céramique d’Alfareria Guisado, grand prix Ferinarte 2015.

Le patrimoine manufacturier français protégé par un label

(AFP) – Béret basque, dentelle de Calais-Caudry, textile des Vosges ou vases d’Anduze: les produits manufacturés représentant « l’art de vivre à la française » bénéficieront désormais d’une Indication géographique (IG) pour être valorisés à l’export et protégés face aux contrefaçons.

L’IG repose sur la dénomination d’une zone géographique servant à désigner un produit artisanal manufacturé possédant une qualité, une réputation ou des caractéristiques exclusivement attribuées à cette origine géographique.

Jusqu’à présent, seuls les produits agricoles pouvaient bénéficier de la protection des indications géographiques par le biais des indications géographiques protégées (IGP).

Porcelaine de Limoges, parapluies d’Aurillac, grenat de Perpignan, sièges de Liffol Le Grand, espadrilles de Mauléon: des dizaines d’entreprises possédant dans certains cas un savoir-faire en perdition pourront prétendre à une IG.

 Son attribution par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) permettra ainsi à tout professionnel, artisan, société et commerçant de valoriser son produit et son savoir-faire et de se protéger contre l’utilisation abusive des dénominations géographiques.

 

Patrimoine culturel immatériel et Inventaire des métiers d’art rares en France

Inventaire des Métiers d’Art Rares en France  

INMA février 2011 – Sous la direction de Catherine Virassamy réalisé par Francesca Cominelli et Lamia Gabriel

L’Inventaire des Métiers d’Art Rares en France s’inscrit dans le cadre de la Convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

Selon le texte de la convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel :
« Chaque État-partie doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire.
Il doit s’attacher à identifier et définir les différents éléments du patrimoine culturel immatériel présents sur son territoire, avec la participation des communautés, des groupes et des organisations
non gouvernementales pertinentes. Pour assurer l’identification de ce patrimoine en vue de sa sauvegarde, chaque État-partie doit dresser un ou plusieurs inventaires du patrimoine culturel
immatériel présent sur son territoire. Ces inventaires font l’objet d’une mise à jour régulière. »
(art . 11 et 12)
L’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France est tenu et mis à jour par le Ministère de la culture et de la communication (Direction générale des patrimoines). Le département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique est compétent dans le domaine de l’ethnologie et du patrimoine culturel immatériel et est en charge de la coordination de la mise en oeuvre de la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique est à ce titre en charge de l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.
L’inscription sur l’inventaire se fait principalement par le biais d’enquête réalisées avec la participation des communautés détentrices de PCI, en partenariat avec des organismes de recherches et des associations culturelles.
L’inscription peut également être demandée directement par les porteurs de traditions. La demande d’inscription est soumise à l’examen du comité du patrimoine culturel immatériel.
L’inscription sur l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France est obligatoire pour présenter une dossier de candidature sur l’une ou l’autre liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. La présence de l’élément soumis pour inscription sur un inventaire national est en effet un des cinq critères requis pour que la candidature soit approuvée par l’UNESCO.Les métiers d’art fondent l’un des socles essentiels du patrimoine immatériel culturel français.

Riche de 217 métiers répartis en 19 secteurs, ils sont l’héritage de savoir-faire diversifiés précieusement élaborés de génération en génération. Les métiers d’art façonnent et renouvellent notre patrimoine mobilier et immobilier, intervenant aussi bien dans les champs de la restauration, de la tradition, que de la création. Un nombre important de ces savoir-faire sont toutefois menacés du fait du départ à la retraite de  nombreux artisans impliquant la mise en place d’initiatives pour en assurer la sauvegarde et la transmission.

Cet inventaire fait suite à la réalisation de plusieurs inventaires :

– l’Annuaire Officiel des Métiers d’Art de France qui a pour objectif d’améliorer la visibilité des entreprises et des professionnels des métiers d’art en France et à l’International www.annuairedesmetiersdart.com

– l’Inventaire des métiers d’art rares à Paris et en Ile-de-France afin d’identifier les entreprises et savoir-faire à transmettre via le site internet www.metiersrares.com

– l’Inventaire des Métiers d’Art Rares en France dans le cadre de la mise en oeuvre le la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel.

L’inventaire des Métiers d’ art Rares en France a conduit à l’inclusion d’une cinquantaine de savoir-faire de métiers d’art rares à Inventaire National du patrimoine culturel immatériel et à l’établissement d’une bases de données de près de 1000 détenteurs de métiers d’art rares;

Forum international du couteau contemporain 19 & 20 juin 2015 au Palais Brongniart Paris

2e édition / Salon du couteau d’art au palais de la Bourse, Paris

FiCX-Paris un plateau inédit de couteliers internationaux parmi les plus renommés et novateurs du moment

La richesse et la diversité culturelle de la coutellerie d’art , savoir-faire de ces artisans d’art qui allient tradition et innovation pour s’exprimer au travers de formes, de mécanismes et de matériaux insolites, molaire et défense de mammouth, météorite, bois de cerf, corne de buffle, titane, fibre de carbone etc. étaient au rendez-vous.

 

2e édition / Salon du couteau d’art au palais de la Bourse, Paris

FiCX-Paris,  un plateau inédit de couteliers internationaux parmi les plus renommés et novateurs du moment

La richesse et la diversité culturelle de la coutellerie d’art , savoir-faire de ces artisans d’art qui allient tradition et innovation pour s’exprimer au travers de formes, de mécanismes et de matériaux insolites, molaire et défense de mammouth, météorite, bois de cerf, corne de buffle, titane, fibre de carbone etc. étaient au rendez-vous

Linge au Coeur Visite pour l’école Mod’Art International le 16 juin 2015

Charmes discrets de la broderie du Palais-Royal à Paris

Nichée au cœur du quartier du Palais Royal parmi les « passages parisiens dits de l’élégance », la boutique « Linge au Cœur » offre une variété de broderies et de techniques. A l’aiguille (point « de Beauvais », point « jours »etc.), guidée main (Bourdon) ou  sur machine Cornely ou encore à l’aide d’une machine multi-têtes conduite par ordinateur, l’entreprise travaille tous les matériaux : toile, laine, soie, rayonne, cuir etc. Témoignage parisien et français de la haute façon dans la broderie, l’entreprise maîtrise au plus haut point la confection des parures, de table, de lit, de bain, des petits mouchoirs de notre enfance, et de tout le linge raffiné pour la décoration.

Il faut être attentif pour découvrir la petite boutique de la rue de Valois à Paris, confidentielle comme toutes les entreprises de luxe du quartier. Un détour surprenant… pour les étudiantes américaines de l’école Mod’Art International qui ont découvert ce savoir-faire historique de l’Europe.

Showroom de l’éventailliste Duvelleroy Paris – visite des étudiants de Mod’Art International 22 mai 2015

Deux jeunes diplômées de l’ESSEC et de Sciences Po Paris relancent la mode de l’éventail chez Eventail Duvelleroy

Fondée à Paris en 1827 par Jean-Pierre DUVELLEROY, la maison d’éventails DUVELLEROY est née d’un rêve, celui de remettre l’éventail aux mains des femmes.

Un bal somptueux donné par la duchesse de Berry exaucera tous ses voeux: une danse relance la mode de l’éventail, et lance la maison.

La richesse d’exécution des éventails DUVELLEROY, caractéristique de la haute façon française, lui vaut de remporter très vite de nombreuses médailles aux expositions universelles.

Et le rêve devient réalité … Une reprise fulgurante et réussie

Eventails de luxe , haute couture, haute façon, éventails pour prêt-à-porter, une collection pour tous les publics qui associent l’excellence des savoir faire tels que ceux du plumassier, du brodeur, du marqueteur de paille et matériaux précieux tels que la nacre, l’organza, la soie, les plumes, les fibres de carbone, les feuilles de métal etc.

« Métiers d’art et Patrimoine » – Article – Patrimoine (s) en Provence – Alpes – Côte d’Azur – La lettre d’information de la direction régionale des affaires culturelles – n°18

La place des métiers d’art dans le patrimoine

« Le métier d’art est une technique essentiellement manuelle, mise en œuvre par un professionnel hautement qualifié, une production d’objets uniques ou de petites séries ». « Tout art comme tout métier d’art, conjugue l’imagination créatrice et un ensemble de techniques ». Pierre DEHAYE, membre de l’Académie des Beaux-Arts

Ils sont répertoriés en trois grandes familles :

– Les métiers de la fabrication traditionnelle (fabrication s’inspirant ou reproduisant des pièces ou objets existants grâce à la maîtrise d’un savoir-faire traditionnel)

– Les métiers de la restauration (savoir-faire permettant la conservation et la restauration du patrimoine immobilier et mobilier)

– Les métiers de la création (production de pièces uniques ou de petites séries à tendance contemporaine).
Le champ des métiers d’art est défini par la liste officielle des 217 métiers de l’artisanat d’art regroupés en dix-neuf domaines (arrêté du 12 décembre 2003).

La dénomination de « métiers d’art » faisant référence à la pratique de savoir-faire artisanaux est française mais la terminologie est différente d’un pays à l’autre : métiers de l’artisanat traditionnel, de l’artisanat d’art, de l’artisanat artistique, du fait main etc. en Europe et dans le monde, témoignant de la complexité de leur positionnement dans les champs de l’art, de la tradition, du patrimoine et/ou de la création.

Les professionnels des métiers d’art et artisans du monde entier ont acquis au fil des siècles des savoir-faire uniques. Leurs filières de productions sont un gisement immense pour l’expression des créateurs, des femmes et des hommes mais aussi pour le développement des territoires. Depuis le moyen-âge la circulation des savoir-faire et des artisans en Europe a favorisé l’évolution des activités et des productions représentatives d’un patrimoine européen des monuments, sites paysages ou objets. L’approche des métiers d’art et du patrimoine dépassera le cadre national sachant que les savoir-faire se régénèrent continuellement au fil des échanges et du commerce telles que le montrent les routes historiques «  du textile, de la soie etc. » retracées maintenant sur la toile.

Les savoir-faire artisanaux sont un des socles du patrimoine culturel mondial et des territoires à plusieurs titres : dans la construction, la sauvegarde, l’entretien et la restauration des patrimoines mobiliers et immobiliers.

 

Visite de l’Atelier Safrane Cortambert pour Mod’Art International

Broderies, paillettes, perles, cristal de France et d’Inde

Grégoire Hittner de l’Atelier Safrane Cortambert a repris l’atelier de sa mère Isabelle Hittner Schmidt qu’elle a crée en 1989. Il perpétue dans son atelier de la rue Cortambert l’activité de broderie main et broderie siège avec son équipe de dessinatrices, de brodeuses et de stylistes.

Délicatesse et préciosité sont la marque de la maison qui réalise discrètement des broderies somptueuses pour la Haute Couture et de grands couturiers, Christian Dior, Chanel, Yves Saint-Laurent, Balenciaga, Nina Ricci, Ungaro, Givenchy etc., mais aussi pour des musées, théâtres et cinémas.

Né en Inde, Grégoire Hittner a souhaité implanter un nouvel atelier en Inde pour parfaire sa confection, développer sa recherche et son style dans un univers de raffinement.

Participation au Jury de la bourse « Voyager pour Apprendre les métiers d’art » de la Fondation Culture & Diversité

Ce programme offre aux étudiants sélectionnés – étudiants de DMA2 , méritants et boursiers – la possibilité d’effectuer un séjour de 4 mois dans un pays en voie de développement, consacré à un voyage d’étude sous forme de stage chez un artisan ou au sein d’une entreprise grâce à un soutien intellectuel, logistique et financier mis en place par l’UNESCO et la Fondation Culture & Diversité. www.fondationcultureetdiversite.org

Chaque année 5 à 7 jeunes sont sélectionnés par le jury dont Catherine Virassamy de Greenandcraft est membre, de la bourse « Voyager pour Apprendre les métiers d’art » pour perfectionner pendant 4 mois leur savoir-faire à l’étranger.

Afin d’encourager les jeunes à choisir les métiers d’art détenteurs d’un patrimoine qu’il faut sauvegarder car il encourage la créativité, l’UNESCO accorde à la promotion de ces métiers, rares, précieux et fragiles, une importance primordiale. Le programme lancé conjointement par l’UNESCO et la Fondation Culture & Diversité a ainsi pour finalité d’offrir une formation complémentaire internationale à de jeunes étudiants en métiers d’art.

Le programme « Voyager pour apprendre les métiers d’art » élaboré par l’UNESCO et la Fondation Culture & Diversité, lancé en 2010 en partenariat avec les Ecoles supérieures d’arts appliqués Boulle, Duperré, Estienne, Olivier de Serres et le Lycée professionnel La Source, a été ouvert à partir de la rentrée scolaire 2013 à toutes les formations publiques en Diplôme des Métiers d’Art en France.

L’objectif de ce programme est de permettre à des étudiants en métiers d’art issus de milieux modestes d’effectuer un voyage d’étude à l’étranger. Il donne ainsi la possibilité à de jeunes boursiers français en fin d’études de découvrir les savoir-faire de pays en développement et à des étudiants de ces pays de découvrir les savoir-faire français.

Les étudiants partent régulièrement en résidence au sein des ateliers 2M à Mumbai (Inde), du Centro de edicion à Buenos Aires (Argentine) et de Luna Morena à Guadalajara (Mexique).

Les travaux et le carnet de bord réalisés lors de la résidence sont ensuite exposés lors de la biennale internationale Métiers d’Art et Création Révélations.

L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 31 janvier 2024 !
Toutes les infos et candidatures : https://resvma24-25.selecteev.io/apply

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Laura Pettier, Responsable de la résidence Voyager pour les métiers d’art : 01 47 53 65 38 / lpettier@fmlcd.org.

https://www.fondationcultureetdiversite.org/programmes/residence-voyager-pour-les-metiers-d-art_p548701

 

 

ACCUEIL / VISITE D’ETUDE A PARIS d’une délégation d’Estonie, de Finlande et de Suède / Paris 21 – 23 January 2015

Accueil, visites et rencontres avec les professionnels français des métiers d’art, patrimoine culturel immatériel, design et luxe en France

 

Délégation composée de Kerstin Andersson Ahlin, manager of the Swedish Handicraft Society, Liivi Soova, Manager of Estonian Folk Art and Craft Union, Marketta Luutonen, Managing director of the Finnish Crafts Organization Taito