Formation au tourisme durable

Le programme se déroule dans le cadre du programme de coopération Jil Siyaha dédié à la formation des acteurs du tourisme en Algérie. Il vise à préparer les participants à se former activement au développement d’un tourisme responsable et inclusif, tout en valorisant le patrimoine naturel et culturel.

La formation couvre les différents aspects du tourisme durable, les principes et définitions clés, la structuration du tourisme en Algérie, ainsi que les domaines d’application spécifiques du tourisme durable et de promotion à travers le marketing touristique.

Le programme détaille les étapes nécessaires à la mise en place d’un projet d’écotourisme, y compris l’identification du territoire, le diagnostic territorial, la mobilisation des acteurs locaux, et les stratégies de préservation et valorisation du patrimoine. Il notamment aborde les aspects opérationnels, la promotion du projet, et évalue l’impact potentiel sur la communauté et l’environnement.

Les formations se déroulent depuis juin 2024 dans 3 établissements, à l’Institut National Supérieur du Tourisme d’Alger, à l’Institut National de l’Hôtellerie et du Tourisme de Tizi_Ouzou et à l’Institut National de l’Hôtellerie et du Tourisme de Bou Saïda.

Le patrimoine manufacturier français protégé par un label

(AFP) – Béret basque, dentelle de Calais-Caudry, textile des Vosges ou vases d’Anduze: les produits manufacturés représentant “l’art de vivre à la française” bénéficieront désormais d’une Indication géographique (IG) pour être valorisés à l’export et protégés face aux contrefaçons.

L’IG repose sur la dénomination d’une zone géographique servant à désigner un produit artisanal manufacturé possédant une qualité, une réputation ou des caractéristiques exclusivement attribuées à cette origine géographique.

Jusqu’à présent, seuls les produits agricoles pouvaient bénéficier de la protection des indications géographiques par le biais des indications géographiques protégées (IGP).

Porcelaine de Limoges, parapluies d’Aurillac, grenat de Perpignan, sièges de Liffol Le Grand, espadrilles de Mauléon: des dizaines d’entreprises possédant dans certains cas un savoir-faire en perdition pourront prétendre à une IG.

 Son attribution par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) permettra ainsi à tout professionnel, artisan, société et commerçant de valoriser son produit et son savoir-faire et de se protéger contre l’utilisation abusive des dénominations géographiques.

 

Contribution des instruments de protection du patrimoine culturel à la préservation des espaces naturels et agricoles

Lutte contre l’artificialisation des sols et le mitage – Etude pour le Ministère de la Culture et de la Communication

Groupe de travail sur l’artificialisation des sols – Ministères de la Culture et de la Communication / de l’Agriculture / de l’Ecologie – 2015

Dans le contexte d’extension urbaine, les terres naturelles et agricoles sont clairement menacées. C’est ainsi que l’équivalent de la surface d’un département disparaît en France tous les 10 ans. Leur préservation, comme celle du paysage et du patrimoine culturel qui subit les mêmes pressions constitue un enjeu majeur, et par ailleurs conditionne l’attractivité des territoires ruraux. Ces deux facteurs sont à considérer en même temps pour que les réponses les plus pertinentes puissent être apportées au niveau de l’élaboration des PLU et des SCOT.

Le document est destiné tout d’abord à montrer l’apport que peuvent, dans certains cas, constituer les outils patrimoniaux relevant du Ministère de la culture et de la communication pour la préservation des terres agricoles.

Il s’inscrit dans le cadre d’une commande issue de la conférence environnementale de 2013 faisant écho au protocole Alimentation – Agri/Culture.

 Cet outil a aussi pour ambition de montrer, à travers des exemples concrets, l’intérêt d’une prise en compte globale des enjeux agricoles, patrimoniaux et architecturaux, et ce, dès l’élaboration des documents d’urbanisme.

L’affectation des sols est définie par les documents d’urbanisme. Ainsi, les schémas de cohérence territoriale (SCOT) et les plans locaux d’urbanisme (PLU) délimitent les espaces naturels, agricoles et forestiers sur le territoire qu’ils couvrent. En outre, des instruments de protection au titre du patrimoine peuvent contribuer, de manière indirecte, à l’objectif de préservation de ces espaces.

Les effets liés à la prise en compte du patrimoine culturel peuvent être significatifs notamment pour :

  • L’appréhension de l’identité du territoire autour de valeurs culturelles
  • L’approche transversale de la planification liée à la recherche de cohérence entre espaces urbain, paysager et agricole de qualité
  • La sensibilisation et implication des élus et des acteurs locaux, agriculteurs et habitants
  • La protection contre le mitage et la banalisation des bourgs
  • Le maintien des réseaux de villages
  • Le maintien de l’équilibre entre l’espace bâti et l’espace agricole
  • Le maintien des zones naturelles et d’une zone tampon avec les terres cultivées dans les périmètres protégés
  • La protection des lisières forestières et des réseaux de murs et de haies
  • Le maintien de zones naturelles et agricoles au titre des cônes de vues à préserver.

ACCUEIL / VISITE D’ETUDE A PARIS d’une délégation d’Estonie, de Finlande et de Suède / Paris 21 – 23 January 2015

Accueil, visites et rencontres avec les professionnels français des métiers d’art, patrimoine culturel immatériel, design et luxe en France

 

Délégation composée de Kerstin Andersson Ahlin, manager of the Swedish Handicraft Society, Liivi Soova, Manager of Estonian Folk Art and Craft Union, Marketta Luutonen, Managing director of the Finnish Crafts Organization Taito